dimanche 29 avril 2012

Vive les smart-phones

Il faudrait peut être écrire plus régulièrement. 
Non pas qu'il se passe tant de choses passionnante dans ma vie. Mais c'est surtout que des petites choses provoquent souvent de grandes cogitations qui éclaircissent parfois, le temps de leur apparition, certains aspects de mes problèmes. On a pas toujours à disposition non seulement le temps mais aussi le matériel nécessaire à accoucher de ses pensées tordues sur l'instant.
La nuit dernière par exemple a donnée lieu a une grande inspiration littéraire. Sauf que la nuit c'est fait pour dormir. Et bien souvent je surestime ma mémoire et envisage d'avoir le temps et le talent la journée suivante de mettre tout ce fouillis au propre.
Je me réveille souvent déçue de ne plus trouver les "arrangements" qui m'avaient tant plu quelques heures auparavant. Il semble que mes muses soient des noctambules. Suis-je prête a sacrifier mes nuits pour un blog lu par... Par qui?
Alors, pourquoi pas ne pas noter des mots clés et prendre le temps de travailler son texte... Ce qui nous ramène à : écrire relativement souvent des choses inintéressantes pour essayer de capter l'attention d'un lecteur.

PS : pour faire le lien avec le titre du post, j'ai écrit ce petit bout de rien depuis mon tel dans le train, n’empêche que la publication a dû attendre mon bon vieille ordi... Après tout j'ai qu'un blackberry old génération acheté d'occaz... Mais heureusement il téléphone et textote, que demande le peuple !

lundi 23 avril 2012

C'est dans les ténèbres qu'on voit les étoiles

Ça faisait 2 mois que j'étais sous traitement avec un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline.
Ça ne vous dit rien? Moi non plus.
En 2 mois j'ai constaté une amélioration pendant les 3 premières semaines malheureusement accompagnée d'une kyrielle d'effets secondaires relativement supportables.

CYMBALTA 60 mg
Traitement du trouble dépressif majeur.
Traitement de la douleur neuropathique diabétique périphérique.
Traitement du trouble anxiété généralisée.
http://www.doctissimo.fr/medicament-CYMBALTA.htm

Ma dernière entrevue avec Ouin-ouin s'est terminée en eau de boudin.
C'était Jeudi dernier.
Il a clairement exprimé son "désappointement" quant à mon blocage de ressembler à mon père (avec tous les problèmes que ça a déjà impliqué, implique et impliquera). Alors comme le médicament semblait inefficace (à mon sens surtout niveau qualité du sommeil) il m'a proposé d’arrêter...
 
J'avais loupé 3 jours de traitement après le premier mois et ça m'avait mené à une crise "aiguë de mélancolie" et de larmes non-stop 3 heures durant (oui oui non-stop). Je plains potos n°1 et n°2 d'avoir écouté mes lamentation smstiques et ma mère d'avoir eu une réelle dépressive sanglotante au bout du fil...
Mal à l'aise avec ces choses là (comme d'hab), elle n'avait trouvé à me répondre que dans la vie faut pas trop penser parce que sinon c'est sur qu'on risque de voir le côté obscure de chaque chose (je formule mais l'idée est là).

Bref déjà pas forcément réconfortée avec l'idée que ni le psy ni les médocs pouvait ne pas être la porte de sortie tant espérée, j'ai pris quelques jours pour considérer l'idée. Et surtout j'ai attendu aujourd'hui (Lundi) parce que j'avais une réunion professionnelle importante au cours de laquelle jme voyais mal fondre en larmes...

Ce soir par contre j'ai pris la décision d’arrêter le traitement.

PS : Ha oui et aussi inconsciemment ça fait quelques jours que je me suis mise à porter un élastique au poignet. Je dis "inconsciemment" parce que c'est un élastique que je voulais ranger et qu'il est resté à mon poignet un jour entier avant de m'en rendre compte. Plus tard, jme suis rappelée que certaines personnes sujette à des crises (agoraphobies, idées noires etc...) gardait un élastique au poignet et le faisait claquer quand ils sentaient une crise imminente. Perso je ne le fais pas claquer mais j'ai remarqué que je me met à jouer avec dès que je stress. Du coup jme force à penser à autre chose avant de sombrer dans la mélancolie. Pour le moment ça va même si parfois il me sert un peu trop. Mais jme dis que ça me permet de pas l'oublier...

Prochain rdv avec Ouin-ouin dans 1 mois...

dimanche 22 avril 2012

Voyage aux origines de la Terre...

Voyage aux origines de la terre... est un  reportage retraçant rapidement (50 min) l'histoire de notre jolie planète. 

Je suis scientifique, donc j'aime les reportages pompeux parlant de trucs qui à priori n’intéressent personne (une fois n'est pas coutume, je me case dans une boite, certes, mais une jolie boite !).

Celui là je le garanti est ouvert à tous !
Toutes les infos sont bien mises en valeur avec des images 3D (de la création de l’Atlantique, à la chaine Himalayenne). Pour les plus jeunes de superbes batailles de dinosaures dans d'épaisses jungles aussi bien qu'au fond des océans (y a un truc qui ressemble au monstre du Loch ness en 20x plus gros, pouah, ça m'a vacciné d'aller me baigner...). Le tout est accompagné d'une échelle chronologique bien fichue. On y aborde les probabilités de fou qui ont mené à l'apparition de l'homme sur Terre, la création des réserves d’énergie fossiles (à ne pas négliger en plein débat sur le nucléaire et la recherche de nouvelles énergies), la théorie de l'évolution de Darwin, etc... 

Le reportage ne fait pas de morale de bas étage, il se limite juste à l'apparition de l'homme sur une Terre déjà vieille de 4,5 milliard d'années. Le futur c'est à nous de le construire. Notre chère planète n'en est qu'à la moitié de sa vie. Au regard de tout ce qu'il s'est passé qui sait ce qu'il peut arriver. Une chose est sûre. Si l'homme ne survie pas au prochain cataclysme naturel, une autre espèce vivante y arrivera. Les rongeurs (nos ancêtres mammifères) ont survécu à l'extinction des dinosaures en vivant sous terre pendant des millions d'années !


http://tv.sfr.fr/guide-tv/emission/France-5/Voyage-aux-origines-de-la-terre-5-62264644/

Rediffusé le 2 mai (10h10) sur France 5, à vos télécommandes ou enregistreur !!!


 
Ça c'était mon point de vue de scientifique. 
Voila maintenant mon point de vue de dépressive...
Je suis moins qu'une fourmis de passage sur cette jolie Terre. 
Que vais-je y laisser? Pourquoi y suis-je? 
Comment une des plus intelligentes créatures de l'univers peut-elle se vouer à l'auto-destruction? 
Soit une de mes expression favorite : "Foncer droit dans le mur et y aller avec le sourire"
Pourquoi péchons nous par arrogance et égocentrisme?
Comment concilier des notions aussi contradictoires mais essentielles pour nous êtres humains aussi bien que pour le respect de notre Terre et ses autres habitants : Liberté, Égalité, et Fraternité
Le/La politique qui m'apportera une solution aura plus que tout mon soutien !


Super-mamies


J'adore passer du temps chez ma grand mère.
La maison familiale est perdue dans un petit village coupé du monde par d'immenses sapinières et un relief escarpé.
La moyenne d'âge des quelques 90 âmes doit tourner autour des 50 ans. On dénombre aussi une cinquantaine d’ovidés, 10 tracteurs, et 3 chevaux. On y trouve de quoi s’occuper à l’extérieur aussi bien l’été que l’hiver par tous les temps. « Fôôôôt pâs ïïï craindre ! » (à prononcer avec l’accent).
Dans leurs garages on compte facilement 50 vtt, 70 paires de skis, 30 paires de raquettes, 100 paires de chaussures de rando (plus les bâtons qui vont avec).
Inutile de mentionner les 0,5/5 barres de réseau mobile (sans parler de la 3G, d'ailleurs c'est quoi?).
Bref, maintenant je pense que vous situez bien l'endroit. Peut être que pour certains ça correspond plus ou moins à l'idée qu’ils se font de l’enfer. Pour moi c'est le paradis.
J’ai donc profité de ce WE d’élection présidentielle pour venir me ressourcer. La météo est aussi changeante que le choix de mon vote. Grand beau, bruine, seaux d'eau soudains, grêle, éclaircie, arc en ciel, ... et rebelote !
Peu importe. Je ne sais pas trop comment expliquer ça mais j’ai une relation très particulière avec mes super-mamies : 80 et 90 ans respectivement, toute leur tête et encore très indépendantes.
(J’ai déjà pu constater que les fondations les plus solides de cette famille sont représentées par la gente féminine, et ce depuis quelques générations. Mais je garderai au chaud ces histoires pour un autre post.)
Ce qui est génial quand je débarque un peu à l’improviste c’est qu’on trouve tout de suite le rythme de croisière de notre vie à deux.
Après y avoir bien réfléchit, je pense qu’on tire notre joie du plaisir qu’on offre à l’autre.
C’est peut être bien simplement ça l’amour… (Trouver la réponse à cette question est une des choses qui me turlupinent à la suite de mes nombreuses ruptures.)
Pas de conditions, pas de « et si ». L’amour peut couvrir librement nos actes grâce à la certitude qu’on sera toujours là l’une pour l’autre. Elle se met en 4 pour me faire des bons petits plats que je l’aide à confectionner (elle m’a tout appris dans ce domaine). Je regarde et commente ses jeux télévisés préférés, je l’aide au jardin, m’occupe de ramener du bois et du charbon de la réserve (ça fait un bien fout de prendre l’air). Bref on se tient compagnie sans jamais éprouver d'ennui. Être soi-même, oublier les soucis et ne penser qu’au moment présent, un bon moment présent !
Le seul hic avec super-mamie (l’une et l’autre d’ailleurs) c’est que je ne partage pas mes angoisses. Ça leur ferait trop de peine. « Faut être philosophe dans la vie. » Quelqu’un qui a dormi avec un SS à sa porte à 18 ans doit connaitre son sujet… Et souvent en l’écoutant jme suis dit que ça doit être ça le secret de sa longévité (ça et la belote).


Un peu de culture avec cette chanson d'Aldebert (http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Aldebert) à déguster avec vos enfants (ou pas si vous êtes comme moi de grands enfants) sur l'album Enfantillages :  http://www.youtube.com/watch?v=HTqw4Y4aNGE

samedi 14 avril 2012

Tout ça c'est grâce à Freud... (2/2)

Histoire d'être plus digeste (vous avez certainement d'autres choses à faire que de lire mes posts un peu longuets...) j'ai coupé celui là en 2. Voici donc la suite de la passionnante interprétation de mes cauchemars...

Au final tout ça (cf : Tout ça c'est grâce à Freud... 1/2) n'est qu'un (long) préambule (y a des fois j'ai de l'inspiration, si vous êtes arrivé jusque là : merci) pour vous raconter les cauchemars récurrents que je fais en ce moment (et notamment la nuit dernière).
Ils ont pris différentes formes mais présentent de nombreuses similitudes.
En gros ma famille me cloue au pilori. Et spécialement les personnes que j'adore (mes grands-mères, mes cousines, etc...). Une "super" impression de les décevoir et leur faire du mal aussi. Enfin de quoi avoir envie de se faire toute petite et se sauver... (D'ailleurs la manière de se sauver fera certainement l'objet d'un prochain post...)
En général, un truc idiot déclenche une dispute. Exemple : descendre et remonter plusieurs fois un canapé et un vélo du grenier seule par une échelle (sans tomber : trop fière !) sous le regard de mon frère qui bouge pas un orteil pour m'aider et ensuite se faire engueuler pour une histoire de plainte à cause d'une hotte mal éteinte... Bref, absurde ! Même si bon, j'ai ma petite idée quant à la signification des symboles : grenier, vélo, canapé et échelle. Mais aujourd'hui je vais vous embêter avec la signification d'un personnage.
D'habitude mon frère est absent de ces rêves. Mais hier il planait là tel un fantôme à attiser la haine familiale contre moi. 
Dans la réalité, suite aux problèmes familiaux qui m'ont plongé dans cette dépression il y a 5 ans, mon frère, lui est parti vivre en Australie puis, depuis un an en Angleterre. A l'unanimité il s'agit d'une fuite en bonne est due forme nous l’appellerons donc Mr Partout-sauf-là. Il débarque dans notre petit merdier une fois par an pour les réunions de famille tel l'enfant béni. A Noël, il a proposé un rdv dédié à l'amélioration de ce problème familial. Rdv pris pour Pâques (Le lendemain des 80 ans de super-mamie G.).
De mon côté j'ai donc passé les 2 derniers mois à stresser de ce rdv. J'ai même discuté de son bien fondé pour ma santé mentale avec Ouin-ouin. Relativement rassurée d'avoir envisager toutes les surprises possibles, j'apprends, au dernier moment (sinon c'est pas drôle hein !) que mon très dévoué frère ne sera pas là pour la réunion de famille mais débarquera d'Outre-Manche le lendemain des festivités pour rejoindre mes cousines au ski (moi je serai de retour au taf). Inutile de dire que j'étais - je suis plus qu'en colère après lui.
Tout d'abord parce que depuis Noël pas de nouvelles. On est pas proche mais quand même ! Et ensuite parce que ayant demandé à ma mère de lui demander de m'appeler (pour parler de ma thérapie, mes médocs, mes crises de "mélancolie", et surtout les solutions à mettre en place ensemble au sein de la famille... Bref, une aide, un soutien, de la part de la personne la mieux placée pour me comprendre vis à vis des événements...) lui, il lui a répondu qu'il aurait pas le temps cette semaine (ski oblige tu vois !) et qu'il m'enverrait "peut être" un message la semaine suivante...
SOIT ! 

Suite à quoi je lis sur FB : 
Mardi 12 Avril "Mr Partout-sauf-là : Va entraîner ses nouveaux skis enfin!!! — à Geneva Internationam Airport." 
Évidement 25 gens heureux "j'aime" et commentent :
Cousine ainée : C'est fait! Je crois qu'ils auraient préféré rester à Londres.. Les sauts quand on voit pas ce qu'il y a en dessous ils n'ont pas adorés! Mais bon j'avoue tu assurais avec eux dans les bosses!
Mr Partout-sauf-là : T’inquiète ils auront le temps de se reposer jusqu’à l’année prochaine! En tous cas ils auront vus de la bonne poudreuse!
OUI, moi je ne sais pas faire de ski !!! 
OUI, je suis une putain d'envieuse de savoir que 1) ils ont ds vacances (vive la recherche !) 2) ils s'amusent et moi je déprime et 3) j'ai toujours pas de nouvelles (on est Vendredi) !!!

Je sais que de tout ça il faut conclure : 1) j'aime énumérer des trucs, 2) mon frère a hérité de l'égoïsme de mon père (et c'est pas peu dire). Ça me parait pas compliqué d'utiliser le tel des cousines même juste pour un texto... 3) il a visiblement hérité de la lâcheté de tous les hommes sur cette Terre réunis (oui je sais il gère les choses à sa façon... Il préfère ne pas voir les problème à où moi j'arrive pas à voir autre chose...) 4) on est pas proche et malgré ce que j'osais croire, ça ne risque pas de s'arranger...

Le truc c'est que je sais que ma tendance naturelle sera de ne pas non plus lui donner de nouvelles (haha).
Attendre gentiment dans mon coin qu'il réapparaisse (pour les 90 ans de super-mamie L. en Juillet ?).
Et surtout me conforter dans l'idée que je ne vaux pas tripette à ses yeux...  
Hé la preuve !

Jpourrais envisager de lui filer l'adresse de ce blog... Il prendrait pas le temps de le lire jusque là alors...

vendredi 13 avril 2012

Tout ça c'est grâce à Freud... (1/2)

Je sais pas si vous vous rappelez de vos rêves...
Moi j'ai "la chance" de m'en rappeler quasiment toutes les nuits... Y compris les cauchemars du coup.
J'ai donc pris l'habitude d'essayer de les interpréter.
Je vous arrête de suite si vous êtes tenté par ce genre de chose oubliez les livres bourrés de symboles à la con : ruche = maladie chronique, chute de dent = mort d'un proche... pouah c'est nul ! 

Je vous conseille par contre "Introduction à la psychanalyse" de Freud.
Bon évidement si vous êtes comme moi et que vous lisez principalement le matin dans les transports ou le soir au coucher, pour aborder les phrases parfois interminables de Freud faut avoir un minimum le cerveau réveillé.
Faut aussi faire abstraction des idée débiles de Freud qui rapporte à peu près tout au sexe. Un sacré obsédé celui là ! Mais heureusement ça n'occupe pas tout le bouquin. Il faut évidement replacer aussi le bouquin dans son contexte historique à savoir les tout début de la psychanalyse. Le livre est divisé en 3 chapitres qui permettent d'assimiler relativement simplement les concepts de l'auteur 1) les lapsus, 2) les rêves et 3) les névroses.
Sans spoiler... En gros on y découvre la notion d'inconscient et son relatif pouvoir sur nos pensées (via les lapsus et les rêves) ou carrément sur les actes de notre vie dans le cas des pathologies. 

Pour en revenir aux rêves, Freud a beaucoup été critiqué à cause de son obsession pour y voir des désirs sexuels dans tous les symboles des rêves y compris les plus affreux cauchemars. Un de ses postulats étant que le rêve ne reflète que uniquement des désirs jamais d'autres sentiments comme la peur ou l'angoisse. Perso, je ne pense pas que rêver de me faire poignarder après avoir couru jusqu'à être hors d'haleine dans un labyrinthe obscure corresponde à un de mes fantasmes... Après je comprends qu'il ait été volontairement excessif dans son propos. La polémique ayant permis de faire avancer à grand pas l'état de l'art en psychiatrie. 
(Je tiens à préciser ici que je suis une parfaite novice dans ce domaine, je décris juste mon ressenti quant à ce que j'ai pu lire ou entendre à gauche à droite. Un point de vue plus complet nécessiterait que je m’intéresse à d'autres auteurs/médecins plus récents. Pour le moment je n'en ai simplement pas eu le temps... Exemple trouvé par gogole : http://lyc-sevres.ac-versailles.fr/p_freud.intro.MH.pdf)

Bref, si on résume Freud explique que la seule personne à obtenir la clé de la signification de ses rêve est le rêveur lui-même. Seul son vécu/ressenti permettra de donner aux symboles du rêve la signification qu'ils méritent. 
Une chose qui m'a pas mal éclairé dans ma quête d’interprétation c'est le rôle des personnages. Par exemple, ça n'est pas parce que vous rêvez de votre mère que le personnage du rêve correspond à votre mère. Il peut plus simplement s'agir de l'identification d'une autre personne ayant le même trait de caractère prédominant que votre mère, sa coupe de cheveux d'il y a dix ans ou encore la même robe rouge qu'elle portait quand vous l'avez vu la veille.
(Je ne prétends pas résumer les propos de Freud ainsi, les mécanismes de formation des lapsus et des rêves sont très bien et beaucoup plus longuement décrits dans le livre).

Dans mon cas, je vous l'ai dit, je me rappelle souvent de mes rêves. Et plus j'essaye de les interpréter plus ça devient facile. Quand j'étais petite, vers 6 ans, j'ai souvent rêvé que je errais dans mon quartier, fuyant une milice qui voulait me tuer. J'étais en effet contagieuse d'une mystérieuse maladie nécessitant l'abattage de toutes les personnes atteintes. J'étais désespérée de trouver un abris où me cacher et évidement mes parents n'étaient d'aucun secours (soit je les aurais contaminés soit ils m'auraient dénoncée). J'ai fini par me cacher dans la 309 rouge de ma mère en posant ma lourde tête sur la plage arrière de la voiture. Cette maladie faisant en effet pousser un traversin entre les 2 oreilles. Grâce à mon déguisement (en appuie-têtes) j'ai échappé à la milice qui patrouillant à proximité, ne m'a pas repérée...
En vrai, j'ai eu les oreillons...
Je ne me rappelle absolument pas d'autres maladie infantiles mais celle là, pouah je m'en rappelle bien, j'ai souffert le martyre. Je vois encore mon pyjama trempé de fièvre, mes gémissements et l'incapacité de ma mère à soulager mon mal de tête avec des compresses d'eau froide. J'ai encore l'image du pédiatre passer devant la fenêtre.

jeudi 12 avril 2012

2 days in New York !

Alors voilà hier, je n'ai pas eu le temps de déprimer. 
Une bonne séance de sport avec futur-mec & co et un film sympathique avec poto n°1, voila une soirée qui déridera les plus tristes...
Je ne sais pas vous, mais moi, les critiques ciné (comme les autres d'ailleurs) qui sortent leur philosophie pour encenser ou descendre un film ça me gonfle. Je suis capable de trouver du bon dans la plus grosse daube et surtout je pars du principe qu'il en faut pour tous les gouts ! 
Je conseille donc "2 days in New York" de Julie Deply (pour ceux qui connaitraient c'est la suite de "2 days in Paris" que je vais m'empresser de voir).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178188.html
Cette comédie sans prétention traite de l'usure du couple (mais ça on s'en fout un peu au final).
L’intérêt réside surtout dans le décalage extrêmement grossi entre nos "cultures" (amis chauvins restez zens) et le rythme (parfois fou) des dialogues où anglais et français se mêlent et s’emmêlent ! A donc voir en VO absolument.

mardi 10 avril 2012

Rapide état des lieux

23:24 Mardi 10 Avril, 
J'écris mon premier post sur ce blog.

Alors par où commencer?
En quelques mots?
Je "souffre de dépression d'épuisement" depuis 5 ans avec des moments plus ou moins compliqués...
J'ai fait la démarche d'aller voir un psychiatre ci-après nommé "Ouin-ouin" il y a 2 mois. 
Essentiellement par désespoir... 
Il a voulu commencer par me "stabiliser" (pas évident de parler entre 2 sanglots).
Il aura fallu 2 séances (sur 3 semaines environ) pour accepter l'idée des anti-dépresseurs... 
Cela fait donc 1 mois que je suis sous traitement. Avec des hauts et des bas.
- Non les médocs ne m'ont pas complétement chamboulé la tête à tout voir en rose (les idées noires sont toujours présentes)
- Oui il me stabilisent (je me sens plus blasée aussi bien des choses positives ou négatives qui peuvent m'arriver... pour une "passionnée" ça fait bizarre)... Du moins il me stabilisaient au début, parce que après avoir fait des nuits correctes et surtout avoir été incapable de pleurer, "les crises de mélancolie" ont gentiment fait leur réapparition !
D'où mon inquiétude : adaptation au traitement? inefficacité?
Le prochain rendez-vous avec Ouin-ouin est fixé au 19 Avril.
J'ai bien conscience que ce traitement n'est pas et ne doit surtout pas être une fin en soi alors je cherche d'autres pistes pour m'aider. "Aide toi et le ciel t'aidera !"

Peut être que consigner "mes progrès" pourra m'aider...